La ville natale de Lionel Messi et Angel Di Maria attendait ses champions du monde, qui ont préféré retrouver un peu de calme après les célébrations folles de Buenos Aires. Sur place, ceux qui les ont vus commencer rêvent de les voir revenir pour y finir leur carrière
Le gouvernement argentin a décrété ce mardi férié, autorisant ainsi une foule gigantesque à acclamer les héros de retour. Les joueurs ont procédé à un défilé de la victoire dans Buenos Aires, qui a dû se terminer en hélicoptère
Le retour du titre mondial en Amérique du Sud et le parcours du Maroc sont des leurres. La séquence à 32 équipes, ouverte en 1998 et fermée depuis ce dimanche, a été celle d’un renforcement de son pouvoir par l’Europe. Et à 48 qualifiés, dès 2026?
Les Argentins sont passés par tous les états d’âme, et leur joie finale restait teintée d’une forme d’incrédulité. Elle devrait néanmoins diffuser une douce euphorie dans un été austral frappé par la crise économique
ÉDITORIAL. L’Argentine voulait ce titre plus que n’importe quel autre pays au monde et cela s’est vu sur le terrain et dans les tribunes. Pour la première fois depuis 2002, le trophée repart dans l’hémisphère Sud et ce n’est pas une coïncidence
Incroyable dénouement pour la 22e Coupe du monde de l’histoire, remportée par Lionel Messi et ses coéquipiers après un match complètement dingue: il y avait 2-2 au bout du temps réglementaire et 3-3 après les prolongations
Révélée aux yeux du monde il y a quatre ans, la star des Bleus revient en finale avec des objectifs personnels très élevés. Il vise clairement les records de Pelé et pour y parvenir a opéré une mutation qui rappelle la transformation au même âge de Roger Federer
Intellectuel communiste sous la dictature militaire, il est à jamais le premier «técnico» argentin champion du monde en 1978. Et un éternel esthète qui juge sans concession ce Mondial, avant la finale entre son pays et la France, l’équipe qui l’enchante le plus
L’Argentine décroche finalement le titre de ce Mondial. Retrouvez les réactions, nos reportages et notre suivi de la journée du dimanche 18 décembre 2022
CHRONIQUE. Que restera-t-il de cette Coupe du monde? En transformant l’évènement sportif en tribune politique contre l’«hypocrisie occidentale», Gianni Infantino a rompu avec l’hypocrisie de la FIFA
Dès le début, cette Coupe du monde a été spéciale pour les Argentins. Alors qu’approche la finale dimanche contre la France (16h) et un possible sacre pour Lionel Messi, le pays vibre dans un mélange étonnant de transe, de ferveur et de superstitions
Les soupçons de corruption de membres du Parlement européen promettent d’entretenir les souvenirs de la plus controversée des éditions du tournoi. Sans ce nouveau scandale, le pays organisateur aurait presque gagné son pari sur tous les plans
Lors d’une conférence de presse ce vendredi, Gianni Infantino a évoqué une nouvelle fois le projet de Coupe du monde des clubs élargie pour l’été 2025 et tous les quatre ans. Cette idée lancée en 2019, rencontre un rejet en Europe
Les Français ont remporté la demi-finale de la Coupe du monde 2 à 0 contre le Maroc, mais les Lions de l’Atlas n’ont jamais démérité et ont marqué cette rencontre par une ténacité et un engagement largement salués par les médias
Adversaires de la France tenante du titre en demi-finale, mercredi, les Lions de l’Atlas ont explosé le plafond de verre des sélections africaines avec à leur tête Walid Regragui, un sélectionneur entré en fonction moins de trois mois avant le tournoi
Il a été décisif contre l’Angleterre, et mercredi soir, il fut l'homme du match contre le Maroc: l’attaquant brille dans un rôle de milieu de terrain qui correspond à sa nature à la fois laborieuse et inspirée et redonne vie à une certaine tradition française
Face à l’Argentine mardi soir, les représentants d’un pays de 3,8 millions d’habitants disputeront la troisième demi-finale mondiale de leur courte histoire. Avec le même vivier de talents mais un passé et une organisation contraires, le voisin serbe en rêve
Entre inflation galopante et sécheresse inédite, l'économie marocaine se porte mal. Mais les performances des Lions de l'Atlas au Qatar, qui mettent fin à une série d'échecs sportifs, redonnent le sourire aux Marocains
OPINION. Le foot unit-il le monde comme l’affirme un slogan de la FIFA? «Evidemment pas», écrit dans une tribune Ian Buruma. Julien Pralong, chef d’édition au «Temps», lui donne la réplique en affirmant que le football crée bien du lien
Suivez toute l'actualité du Temps sur les réseaux sociaux