OPINION. Subventionner les crèches pour augmenter la participation des femmes au marché du travail. Le principe ne convainc pas le laboratoire d’idées libéral Avenir Suisse
Deux élues genevoises proposent d’abaisser l’âge d’entrée à l’école afin de libérer des places d’accueil extra-familial. Le DIP pointe le coût de l’opération et le manque d’infrastructures, alors que le congé parental pourrait être une solution
Plus féminin et plus jeune depuis 2019, le Conseil national donne un ambitieux coup de pouce à la politique familiale en Suisse en approuvant un montant d’au total 770 millions par an afin d’abaisser de 20% le tarif d’une place d’accueil extra-familial
Placer deux enfants dans une crèche en Suisse coûte en moyenne deux tiers d’un salaire. Un record mondial qui explique le faible recours à l’accueil extra-familial et au travail à plein temps chez les parents suisses
Le parlement débat d’un projet de 770 millions pour réduire les coûts des crèches. Dans un pays où des parents attendent parfois des mois avant de trouver une place, c’est un investissement urgent
Faute de places suffisantes dans les structures d’accueil, des parents, les mères dans la majorité des situations, sont contraints de diminuer leur taux d’activité. Les partenaires sociaux appellent de leurs vœux la création de places supplémentaires
Pour la Suisse, c’est un projet révolutionnaire: accorder 770 millions de francs par an pour réduire de 20% les tarifs de l’accueil extra-familial des enfants. Mais en comparaison internationale, la Suisse resterait dans le peloton de queue
Entre la Suisse alémanique et la Suisse romande, il existe de grandes disparités dans l’organisation économique de l’accueil familial de jour. Des différences qui se reflètent aussi sur les modèles familiaux
Alors que le Conseil national s’apprête à se pencher sur un projet en ce sens, la «NZZ am Sonntag» relaie une étude qui estime qu’une augmentation des subventions pour les crèches n’aurait pas d’influence sur l’activité professionnelle des mères
Mue par la volonté d’offrir une solution aux mères et aux pères qui ne trouvent pas de mode de garde, elle a ouvert un espace de coworking avec garderie pour rompre l’isolement qui marque trop souvent la nouvelle vie des jeunes parents
A l’initiative d’une commission du Conseil national appuyée par l’Union patronale suisse, un projet prévoit de consacrer plusieurs centaines de millions de francs pour permettre aux femmes et aux hommes de mieux concilier vie professionnelle et familiale
Si elles décrochent un emploi, les jeunes mères ukrainiennes qui ont fui la guerre seules avec leur(s) enfant(s) risquent bien de se heurter au même dilemme que les familles, surtout monoparentales, établies en Suisse de longue date
Commandé par la conseillère administrative Christina Kitsos, l’audit de la Cour des comptes sur les crèches subventionnées documente le manque de places d’accueil en ville de Genève. Face à des structures «à bout de souffle», le rapport préconise une nouvelle gouvernance
Egalement victimes des quarantaines en série, les garderies sont en manque d’effectifs. Si la plupart d’entre elles parviennent pour l’instant à tenir le cap, une vague de fermetures est à craindre
Opposée à une directive cantonale qui selon elle menacerait sa pérennité, une structure d’accueil privée se voit infliger une amende par le canton et risque le retrait de son autorisation d’exploiter. L’affaire passe entre les mains de la justice
Alors que des élues municipales réagissent à la menace de fermeture annoncée par certaines structures d’accueil privées, la magistrate en charge du Département de la cohésion sociale dénonce une grande confusion
ÉDITORIAL. Les crèches privées sont soumises à de nouvelles contraintes qui mettent à mal leur existence. Des fermetures accentueraient une crise déjà endémique, que la municipalisation, voulue par le Parti socialiste, ne résoudra en rien
Les structures d’accueil privées voient leur pérennité menacée par l’obligation de se soumettre aux barèmes salariaux du public. L’une de ces institutions veut porter l’affaire en justice
Les tarifs élevés de certaines structures d’accueil extra-familial conduisent les parents à renoncer aux solutions de garde institutionnelle, selon une étude. Celle-ci pointe en outre de grandes disparités régionales dans le subventionnement
En Suisse, un enfant sur trois est pris en charge dans une crèche. Mais les places coûtent cher. Les cantons vont donc analyser les possibilités de réduire les charges pour les parents
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