La Catalogne est au centre de tous les regards depuis deux semaines et ce n’est pas fini… L’Etat espagnol se heurte, comme d’autres en Europe, à la volonté indépendantiste d’une de ses régions et ne parvient pas à résoudre l’équation par le dialogue. Et si la seule solution tenait au fédéralisme, se demande notre chroniqueuse Marie-Hélène Miauton
Contrairement à ce qui s’est passé dans pratiquement tous les autres pays européens, l’Espagne et le Portugal voisin n’ont guère été touchés par la montée des partis populistes d’extrême droite lors des élections récentes, explique Shlomo Ben-Ami. Les raisons en sont historiques et politiques
Le président catalan séparatiste, Carles Puigdemont, a reproché mercredi au roi d’Espagne d’avoir «délibérément ignoré» des millions de Catalans en condamnant leurs aspirations à l’indépendance
La Commission européenne a très clairement soutenu Madrid mercredi lors d’un débat à Strasbourg sur la Catalogne et renvoyé la résolution du conflit au dialogue interne à l’Espagne. Les eurodéputés sont aussi en grande partie sur cette ligne
Dans une allocution télévisée, le roi d’Espagne s’est prononcé avec une grande fermeté contre les séparatistes catalans, au risque d’accentuer encore la fracture de la société ibérique
Au lendemain du discours du roi Felipe VI, d’une fermeté sans précédent, le président de la Catalogne Carles Puigdemont a maintenu que son gouvernement déclarerait l’indépendance dans les jours à venir
Le problème catalan est européen et Bruxelles doit s’inventer un droit d’interposition, estime Jacques-André Tschoumy, de la Maison de l’Europe transjurassienne. Au nom de l’Europe des régions
La Catalogne est en grève aujourd'hui mardi, du FC Barcelone à la célèbre Sagrada Familia, pour défendre ses «droits» et dénoncer les violences policières de dimanche, alors que le fossé semble se creuser de plus en plus avec Madrid
Le référendum avorté de ce week-end est l’exemple à ne pas suivre pour les régions européennes tentées par l’indépendance. Il faudra revoter, mais mieux
Après le référendum catalan de dimanche, l’Espagne va devoir se réinventer. A part le langage du respect de l’ordre légal, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n’a jamais su proposer un discours alternatif à celui des séparatistes catalans
Après le fracas du référendum de dimanche, le flou le plus complet domine dans la péninsule ibérique. La marge de manœuvre des autorités indépendantistes semble réduite face au pouvoir de Madrid
Divisée, agressive, choquée, la presse espagnole illustre la fracture qui traverse le pays au lendemain du référendum d’indépendance interdit par Madrid
Les opposants à l’indépendance forment un groupe hétérogène, allant des nostalgiques du franquisme aux citoyens qui se sentent autant Catalans qu’Espagnols et se vivent comme une majorité silencieuse
La journée référendaire a été émaillée par de nombreux épisodes de violence. Les forces antiémeute ont tenté de fermer les locaux de vote les uns après les autres, sous le regard passif de la police locale. Kafkaïen
Le vote catalan sera scruté bien au-delà de Madrid et de l’Espagne, par des mouvements indépendantistes ailleurs en Europe sur le qui-vive, de l'Ecosse au Haut-Adige en passant par la Belgique. Petit inventaire non exclusif
La police espagnole est passée dans les écoles les unes après les autres pour tenter de les fermer et empêcher le vote sur le référendum d'autodétermination, interdit par Madrid. Les violences ont fait plus de 450 blessés selon la maire de Barcelone, qui appelle Mariano Rajoy à démissionner. Notre fil de la journée
Des parents d’élèves occupent 163 écoles devant servir de locaux de vote en vue du référendum sur l’autodétermination de la Catalogne. La police espagnole a, quant à elle, perquisitionné le centre de télécommunication. Reportage
Les dirigeants européens répètent qu’une Catalogne indépendante sortirait de l’UE et de l’euro. Mais au sein des institutions communautaires, la stratégie répressive des autorités espagnoles suscite le scepticisme
Maniant l’ambiguïté et le sens de la formule, le premier ministre est un survivant dans le paysage dévasté de la politique espagnole. Face à la crise catalane, il est contraint de jouer en pleine lumière
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