Le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye est la seule véritable surprise de l’équipe choisie par Emmanuel Macron, qui a connu lundi son premier conseil des ministres. Retour sur le parcours de cet universitaire sous le feu des critiques, avec un spécialiste suisse qui connaît bien son œuvre
Comment les intellectuels peuvent-ils contribuer à éclairer des temps aussi troublés que ceux que nous connaissons aujourd’hui au cœur de l’Europe? A quelques siècles d’intervalle, Condorcet et Jürgen Habermas illustrent deux attitudes aux antipodes l’une de l’autre face à l’escalade de la violence
OPINION. Il y a cent ans naissait le mouvement eurasien, création de Russes blancs ayant tourné le dos à l’Occident et au communisme, rappelle Marcela Salivarova Bideau, dramaturge d’origine tchèque
A Cologny, la Fondation Martin Bodmer a fait procéder à la restauration d’un papyrus égyptien de la XXIe dynastie (1000 av. J.-C.). Une pièce magnifique, qui séduit tout autant les yeux que l’esprit
Une Bible anglaise du XVIIe siècle victime d’une erreur d’impression particulièrement malheureuse retrouvée en Nouvelle-Zélande, une année dangereuse pour les éditeurs italiens…
Cette spécialiste de la Russie est sous les feux des projecteurs depuis le 24 février. Parole d’une universitaire atypique qui a l’obsession d’éclairer le grand public
L’exposition «Qanga. Le Groenland au fil du temps» ouvre ses portes ce 13 mai au Palais de Rumine à Lausanne. L’occasion de découvrir l’histoire et les cultures de la plus grande île du monde
OPINION. Si la Seconde Guerre mondiale a contribué à mythifier la neutralité, elle a contraint les dirigeants suisses à commettre des écarts par rapport aux règles qui sont censées la régir, écrit Christophe Farquet, historien
OPINION. La neutralité imposée à la Suisse par les puissances européennes a bien servi les intérêts de la Confédération. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un mythe rassurant sans sens ni fondements, écrit Pierre Kunz, ancien député radical et président de l’Institut national genevois
ÉDITORIAL. Ni guerre, ni mobilisation: le discours du président russe à l'occasion du Jour de la Victoire indique qu'il se laisse toute liberté dans la conduite de son offensive en Ukraine
Ce mardi, la demi-finale de l'Eurovision se déroulera sur fond de guerre en Europe. Ce n'est pas nouveau: les tensions géopolitiques jalonnent l'histoire du concours, explique l'historien Dean Vuletic
«Souvenez-vous d’Oradour-sur-Glane»: dans un discours de 15 minutes, le président ukrainien a rendu hommage ce dimanche aux victimes de la Seconde Guerre mondiale. Et comparé les agissements des soldats russes à ceux des nazis. Une rhétorique qui a impressionné les médias
OPINION. Rosa Luxemburg nous rappelle que vouloir changer le monde commence par «être en accord avec le rythme de vie qui [nous] entoure», écrit Yves Petignat
Se savoir humble et en même temps puissant pour améliorer la vie des gens, tel est l’enseignement d’Epictète, de Sénèque et de Marc-Aurèle. Depuis vingt ans, le stoïcisme gagne en notoriété. Rencontre avec le philosophe stoïcien Maël Goarzin
Selon l’historienne Galia Ackerman, la célébration russe de la victoire contre l’Allemagne nazie est dirigée contre l’Ukraine, qui remet en cause le récit mythifié imposé par Vladimir Poutine
OPINION. Le Kremlin semble indifférent au nombre de soldats morts au combat, entre 15 000 et 25 000 en Ukraine, selon les estimations. Une posture enracinée dans l’histoire martiale et patriarcale de la Russie, selon le journaliste ukrainien Sergueï Kariuk