Un vaurien de seconde zone devient le héros le plus populaire du Second empire. De péripétie en péripétie, son étoile va briller au point éclipser celle de son auteur, Ponson du Terrail, l’écrivain populaire le plus prolifique et célèbre de la deuxième moitié du XIXe siècle
Avec «Le Comte de Monte-Cristo» qui paraît en feuilleton dans «Le Journal des débats» dans les années 1840, Alexandre Dumas s’imagine en héros justicier agissant sur les cendres des révolutions échouées. Il signe là son roman le plus personnel.
«Le Premier Jour» de Marc Levy est une bonne histoire dans la veine du feuilleton populaire dont nous fêtons les grands pionniers cet été dans les pages du Samedi Culturel.
Né au XIXe siècle, avec l’expansion de la presse quotidienne, le roman-feuilleton, dont le Samedi Culturel explore les chefs-d’œuvre cet été, préfigure la querelle entre littérature savante et populaire qui se perpétue aujourd’hui sous d’autres formes .
Le musée parisien consacre la presque totalité de ses salles d’exposition permanente aux artistes femmes, des débuts du XXe siècle où elles étaient encore l’exception à leur irruption et à leur triomphe au cours des dernières décennies.
La presque totalité des espaces d’exposition permanentedu musée parisien est consacrée aux œuvres d’artistes femmes tirées de sa collection depuis le début du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui.
Une nouvelle traduction rend au chef-d’œuvre d’Alfred Döblin sa violence et sa musicalité. Elle restitue le rythme claudicant, les dissonances, la polyphonie qui font de ce texte paru en 1929 le grand roman de la ville.
Ame du Festival de Cannes depuis trente ans, Gilles Jacob vient de publier un délicieux recueil de mémoires: «La vie passera comme un rêve». Il y révèle les tourments de certains présidents du jury au moment de désigner la Palme d’or.
Le tome I de ses œuvres traduites en français apporte un peu d’ordre dans des parutions disparates, magnifiques parfois, de l’immense poète russe qui, en fait, n’a jamais écrit que sur elle-même des textes mêlés de fiction, d’enfance et d’irréparable.
Récit élaboré par les peuplades de Judée, de Samarie et de Galilée au fil de leur histoire, la Bible est devenue, par conversions, la référence de populations très diverses, explique le professeur d’Ancien Testament Albert de Pury