Pourquoi est-il si difficile de rompre le lien qui lie une partie de l’Europe aux hydrocarbures russes? Parce que l’énergie est une condition sine qua non de la croissance. Une réalité souvent minimisée, longtemps négligée par les économistes
Des milliers de camions sont à l’arrêt en Argentine. Les manifestants réclament une hausse des tarifs de fret face à l’augmentation des prix du carburant
La Finma, l’autorité de surveillance des marchés, épingle ce mardi l’entreprise zougoise active dans les batteries au lithium-ion, Blackstone Resources AG pour manipulation de marché
Les prix des matières premières flambent au gré de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie. Les traders, nombreux en Suisse, craignent que les banques, leurs partenaires indispensables, s’en effraient et se retirent du marché. Autrement dit, l’approvisionnement en énergie est aussi menacé sur le plan financier
Le projet devrait permettre l’extraction d’environ 300 millions de barils de pétrole sur 30 ans. Il est dénoncé par des groupes environnementaux, ainsi que plusieurs partis politiques
L’entreprise KSL revend le charbon de la société russe Kolmar, qui appartient à 70% à Anna Tsivileva, née Poutina. L’oligarque Gennady Timchenko en possède le reste. La compagnie helvétique passe pour l’instant entre les mailles du filet des sanctions suisses
Vladimir Poutine veut obliger les pays «inamicaux» envers la Russie, dont la Suisse, à payer leur gaz russe en roubles, les poussant à utiliser des institutions financières russes sous sanction. Réactions contrastées dans le continent
Vitol, Mercuria, Glencore ou Trafigura ont su tirer parti de la volatilité des marchés et de la flambée de l’énergie durant la pandémie. Leur bénéfice a atteint des sommets
Les grands négociants, de Genève à Zoug, continuent d’écouler des hydrocarbures de Russie. Trafigura dit honorer des contrats à long terme, tout comme Vitol, qui fait transiter du brut kazakh par la Russie. Les volumes ne faibliraient pas
Un tiers des exportations mondiales de grains venaient de mer Noire avant la guerre en Ukraine. Les négociants, concentrés sur l’Arc lémanique, cherchent d’autres fournisseurs pour les marchés africains et du Moyen-Orient notamment, quand ils ne se font pas doubler par des concurrents à Dubaï ou à Singapour
ÉDITORIAL. Les réponses à la crise énergétique provoquée par la guerre sont solaires et éoliennes, mais surtout… fossiles. Parce qu’il est moins spectaculaire, le changement climatique est toujours relégué au second plan des préoccupations mondiales
Trois des quatre réacteurs nucléaires en activité en Suisse se fournissent en combustibles issus d’uranium russe. Or les appels au boycott des produits atomiques de ce pays se précisent, et Moscou menace même de stopper leurs exportations
La guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, le grand fournisseur d’hydrocarbures en Europe, chamboulent le paysage énergétique du continent. Lors d’un sommet, des négociants ont tenté de faire un point de situation cette semaine
Il faut remonter à juillet 2011 pour trouver un cours plus élevé. Le marché est déjà tendu en raison d’une hausse de la demande pour les textiles en coton
Sur fond de guerre en Ukraine et d’offre insuffisante sur le marché mondial, Américains et Chinois convoitent le brut d’Arabie saoudite. En 2021, la compagnie saoudienne a réalisé des bénéfices de 110 milliards de dollars, proche du record de 2018
CHRONIQUE. L’envol des cours jusqu’à 100 000 dollars la tonne, le 8 mars, a mis en situation de faillite virtuelle le plus grand producteur de nickel du monde et d’autres investisseurs. Ils ont été sauvés par la bourse des métaux, qui a tout simplement annulé tout ce qui s’est passé ce jour-là
Le conflit bouleverse le commerce international des hydrocarbures, bien qu’il ne soit pas interdit d’acheter du pétrole en Russie. Des firmes suisses sont liées par des accords à long terme avec la compagnie publique Rosneft, vitale pour le Kremlin
Depuis le début du conflit, Litasco, un des principaux négociants de Genève, peine à financer ses transactions et à louer des pétroliers. Mais il reste opérationnel. La filiale du géant des hydrocarbures Lukoil demeure le principal acheteur de pétrole russe
La production de gaz sera privilégiée sur celle du pétrole en Norvège afin de soutenir l’effort des Européens de diminuer leur dépendance énergétique envers la Russie
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