La trilogie de Peter Jackson sort en DVD et Blu-ray avec les versions longues des films. Jusqu’à 4 heures 20 de fiction pour le deuxième chapitre. Et trois galettes de bonus par film, soit un total de 15 disques. Déjà colossale, la saga de Frodon et de ses compagnons pose un jalon dans l’histoire de la vente de films sur support physique, qui en est sans doute à son crépuscule
Pour les amateurs de coffrets regorgeant de compléments de programmes, les éditeurs se mettent parfois aux petits soins. Histoire de se ménager des sorties événementielles
(Frenchkiss Records). L’histoire a mal débuté, avec la maladie, la mort et le deuil: c’était «Hospice», un album concept bâti autour d’un triptyque aux apparences peu engageantes…
(2 CD Dreyfus/Disques Office). Pas si futile, l’exercice de la compil appliqué à Richard Galliano. Qui est bien, au point d’en irriter certains, l’accordéoniste le plus complaisamment médiatisé…
Près de vingt ans après ses débuts et six après son dernier album, le songwriter américain Jeff Martin retrouve, avec «You Were a Dick», le chemin de la grâce mélancolico-pop
(Beggars Banquets/Musikvertrieb). De retour d’une pénible rupture amoureuse, longuement documentée dans For Emma, Forever Ago (2008), Bon Iver-Justin Vernon étoffe son art
Enregistrer au Vanguard, pour un pianiste, c’est faire référence à Bill Evans dont c’était un peu le fief. Mais Bill Carrothers ne partage avec Evans qu’un prénom et une conception du trio, où contrebasse et batterie interviennent à parts égales dans le processus créatif…
Autant le dire tout de suite: les quatre Blues Guitar Masters retenus dans cette compil rusée (saupoudrage d’inédits, timing généreux) ne font pas dans l’allusif…
Claudio Abbado, qui a attendu son vieil âge pour se pencher sur le seul opéra de Beethoven, l’aborde par le biais du XVIIIe siècle. Une lecture empreinte d’humanité et d’évidence
(Domino Recording/Musikvertrieb). Le dernier bon souvenir que laisse de lui Alex Turner – cela se confirme, hélas – remonte à son équipée prodigieuse chez les Last Shadow Puppets...
Les choix scénographiques de Michael Grandage, la précision du jeu et – ce qui est devenu plutôt rare – le respect des données du livret aboutissent à un spectacle qui rend sensible comme jamais à la cruauté terrible de cette histoire...
(Cargo Records/Irascible). Une voix haut-perchée et glamour, des mélodies d’une efficacité terrassante et une mousse instrumentale euphorique, qui fait ressurgir par endroits les rares facettes recevables de l’eurodance...
On a souvent chanté ici les louanges du Montréalais Tim Hecker, incroyablement talentueux lorsqu’il s’agit de mêler, sur un canevas ambient, l’expressivité de nappes solaires et la dureté vibratoire des saturations...
Entre bilan des aventures passées, crise de la cinquantaine et amorce de la période ultime, deux coffrets anniversaires dressent le portrait d’un Casanova du beau son
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