Alors que la monnaie helvétique s’est affaiblie ces dernières semaines malgré des incertitudes géopolitiques, certains experts y voient la fin d’un statut. D’autres sont plus circonspects, estimant que c'est surtout la reprise dans la zone euro qui explique cette évolution
Les cryptomonnaies: on en parle un peu à toutes les sauces. Et pour cause, elles pourraient révolutionner l’avenir de la monnaie. Mais savez-vous vraiment de quoi il s’agit? On vous explique (enfin) tout en moins de trois minutes.
Loin des seules considérations neutres, froides et technocratiques, la monnaie, qui fait l'objet d'une initiative en votation le 10 juin, brille par la richesse des relations humaines qu’elle peut susciter, par ses facteurs sociaux et psychologiques. C’est même une source de liberté
De nouvelles formes d’investissement dans la cryptofinance se développent, souvent à l’initiative des banques. Elles restent pour l’instant cantonnées au bitcoin et ne sont pas sans risques
Les entreprises techs gèrent des dizaines de milliards de dollars depuis qu’elles parquent leurs bénéfices à l’étranger. Avec la réforme fiscale américaine, tout va changer. Ces fonds vont être rapatriés, avec un risque pour les marchés
L’an dernier, la couverture des risques était gratuite, ou presque. Avec des marchés plus volatils, la gestion asymétrique, qui promet de brider les pertes et de participer à la tendance, pourrait devenir à la mode. En 2017, la Banque Bonhôte a présenté une performance de 10,8% sur un fonds balancé en francs avec ce type de gestion des risques
L’euphorie de l’année 2017 sur le marché des cryptomonnaies a été suivie d’un violent effondrement en janvier 2018. Ce début d’année a toutefois permis de dissiper quelque peu les incertitudes qui planent sur le futur de la blockchain
La dépréciation du billet vert, de près de 20% en une année face à l’euro, est une aubaine pour les exportateurs américains. La Banque centrale européenne ne cache plus une certaine irritation. En revanche, la pression sur le yuan chinois, accusé longtemps d’être sous-évalué, est moindre
La volatilité est devenue un produit financier. Des milliards ont été investis pour profiter de son niveau faible. Or, avec son retour depuis la fin de la semaine dernière, ils ont provoqué des pertes marquées.
La société autrichienne cotée en Suisse AMS, qui fabrique des capteurs pour Apple, a gagné 16% mardi. C’était déjà la meilleure performance de 2017 à la bourse de Zurich
Sur fond de crainte de hausses des taux et d'inflation, les places financières ont tangué une bonne partie de la journée. Le retour de la volatilité est jugé sain et durable
Pour Gero Jung, chef économiste de la banque Mirabaud, nous ne sommes pas dans la situation de 2007, qui comportait un risque de récession. Les marchés sont seulement en train de comprendre qu'ils se sont trompés, en anticipant mal la remontée des taux
Finanz’18, qui s’ouvre début février à Zurich, ne s’attend pas à une baisse de la fréquentation. Les moyens technologiques ne remplacent pas les contacts, abondent dans ce sens plusieurs banques. Mais les foires doivent être très spécialisées pour garder leur raison d’être
Le titre de l’institution a gagné 120% en 2017 et continue de flamber depuis le début de l’année. La raison? Des espoirs – vains – qu’elle relève son dividende ou qu’elle décide de se retirer de la bourse
Les actions financières ont connu une année 2017 en hausse. Il y a de bonnes chances que cela continue en 2018, selon un expert, notamment si l’économie reste solide et si les taux augmentent
Peu d’années ont débuté sur les marchés financiers avec un tel élan d’optimisme. Croissance mondiale synchronisée, faible inflation et perspectives de bénéfices haussières, aucun nuage ne semble pouvoir obscurcir l’horizon des investisseurs en 2018
Le Japon constitue un excellent sujet de réflexion. Que se passerait-il si, contre toute attente, sa banque centrale devenait plus explicite sur sa stratégie de sortie?
La genevoise Quaero Capital et la londonienne Tiburon Partners compteront 2,3 milliards de francs sous gestion. La nouvelle société gardera le nom Quaero