Un type de titres financiers, le même que celui utilisé pour sauver UBS en 2008, permettrait aux PME de ne pas s’endetter et à la Confédération d’être rémunérée, avancent Jean-Pierre Danthine et Erwan Morellec, professeurs à l’EPFL, au Swiss Finance Institute et membres de l’E4S
Par Jörg Frieden, président du conseil d’administration de SIFEM (Swiss Investment Fund for Emerging Markets) et ancien ambassadeur suisse
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OPINION. Si nous n’agissons pas maintenant, le continent africain entrera dans une spirale négative provoquée par le manque de liquidité dans le système bancaire et un endettement public important, écrit Jörg Frieden, président du conseil d’administration de Sifem (Swiss Investment Fund for Emerging Markets)
Le financement des jeunes pousses est entravé par la crise du coronavirus. Après un arrêt net, les investisseurs en capital-risque reprennent lentement leur activité, en faisant preuve de davantage de frilosité
Une meilleure couverture sociale des dirigeants d’entreprise figurera certainement à l’agenda politique de l’après-coronavirus. Reste à trouver un délicat compromis entre inégalité de traitement et risque d’abus
Des voix s’élèvent pour transformer les prêts actuels cautionnés par la Confédération en aides à fonds perdu. La possibilité d’un abandon partiel de dette est à l’étude
ÉDITORIAL. Théoriciens et prévisionnistes apparaissent empruntés face à l’ampleur et au caractère inédit de cette crise économique. En revanche, les petits patrons, les hommes de terrain, foisonnent d’idées
Cofondateur avec Jordi Montserrat en 2004 de Venturelab (le laboratoire du risque ou de l’audace), qu’il préside, Beat Schillig a initié le mouvement de créations de start-up en Suisse. Il monte aujourd’hui au créneau pour demander un soutien fédéral adapté aux besoins des jeunes pousses
Entre fermeture, incertitude, incompréhension, espoir et nouvelles initiatives, les petits entrepreneurs viennent de traverser les trois semaines les plus bouleversantes de leur carrière. Une hôtelière, un coiffeur et une déménageuse se confient
La pandémie de Covid-19 place de nombreuses start-up suisses dans une situation difficile. Mais elle valide aussi le modèle d’affaires de certaines entreprises qui carburent à plein régime
Les propriétaires ont-ils le droit d’exiger les loyers des surfaces inexploitées? La question divise les experts. Le Conseil fédéral a créé une task force sur le sujet, mais les chances de trouver un terrain d’entente sont minces
Depuis deux semaines, les entreprises n’ont plus que ce mot à la bouche. Nombre d’entre elles n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre, confirme Vincent Dousse, professeur de finance d’entreprise à la HEIG-VD et propriétaire d’une fiduciaire
Dans le sillage d’initiatives similaires, l'e-commerçant vaudois QoQa lance un site permettant d’acheter des bons chez des artisans locaux. Ceux-ci se verront en outre gratifiés d’un pourcentage supplémentaire au moment de la reprise, en fonction du chiffre d’affaires réalisé par ce biais
Parmi les propositions pour éviter des faillites en chaîne après la fermeture des commerces figure l’exonération du paiement des locaux professionnels. Une mesure déjà mise en place par la ville de Genève
L’éclatement de la bulle internet a contribué à l’avènement des licornes, ces sociétés dont la valorisation, privée, dépasse le milliard de dollars. Un modèle qui convient assez peu à la Suisse
La maintenance prédictive, c’est le traitement de données qui permet d’identifier les pannes avant qu’elles ne surviennent. A Neuchâtel, l’entrepreneur Martin Boeni lance sa société, baptisée S4T, dans un secteur qui naît à peine. Mais qui est déjà occupé par de grandes entreprises, dont Swisscom
Le superlatif est plus qu’un argument marketing ou une énième campagne d’écoblanchiment. La PME bernoise qui y a recours a décroché il y a trois ans le certificat environnemental réputé le plus exigeant au monde. Loin de nuire à ses affaires, sa démarche lui a ouvert de nouveaux horizons. La preuve que durabilité et rentabilité ne sont pas antinomiques
Transformer sa PME en une entreprise plus écologique et sociale? Beaucoup y aspirent, sans savoir comment s’y prendre. Bien avant la vague verte, la société lausannoise active dans la vente de matériel de nettoyage s’est lancée dans une introspection écologique