OPINION. A défaut de régler le financement du 1er pilier, l’acceptation de la réforme AVS 21 a le mérite de recentrer le débat sur le véritable enjeu: non pas l’égalité entre les sexes, mais la justice intergénérationnelle
Entre deux réformes, la Suisse se trouve à un moment charnière de sa prévoyance professionnelle, propice à se demander si les solutions proposées répondent aux réels problèmes
OPINION. Il est urgent de rendre enfin le domaine de la prévoyance plus transparent et de permettre aux citoyens de faire jouer la concurrence en profitant de la numérisation de leurs données, écrivent Catherine Equey et Jean-Philippe Trabichet, deux professeurs de la Haute Ecole de gestion de Genève, qui proposent leur plateforme
Malgré l’acceptation de la réforme de l’AVS par le peuple suisse, le député vaudois d’Ensemble à gauche Hadrien Buclin se dit «déterminé à continuer la lutte». Il soumet une motion au parlement pour une rente cantonale permettant aux femmes de partir à la retraite à 64 ans
Au départ à la retraite, des milliards sortent chaque année des caisses de pension pour revenir aux retraités. Des sommes convoitées par les autorités fiscales et diversement imposées par les cantons
OPINION. Quelles leçons tirer de la réussite d’AVS 21, en termes politiques? Le syndicaliste Jean-Claude Rennwald analyse l’échec des socialistes, et propose des pistes pour la suite
Répondant à l’appel des collectifs romands de la Grève féministe, quelque 1500 personnes ont défilé à Lausanne pour dire leur mécontentement du relèvement de l’âge de la retraite des femmes
OPINION. Les Romands ont montré par leur vote qu’ils voulaient une retraite digne à 64 ans pour les femmes. Les cantons doivent donc user de leurs prérogatives pour combler le fossé créé par AVS 21, argumente Manuela Honegger, de la Grève des femmes
Au lendemain du vote sur les retraites, le profond fossé entre régions linguistiques continue de frapper les esprits. En Suisse alémanique, les politiques publiques mettent moins l’accent sur les questions sociales et de genre, et la gauche n’y dispose pas de personnalités aussi dominantes qu’un Pierre-Yves Maillard
Les éditorialistes suisses estiment qu’une réforme de l’AVS était nécessaire, mais tirent des leçons différentes de la très courte majorité de dimanche
Le ministre socialiste engrange vraisemblablement son succès le plus marquant. Il utilise l’étroitesse du score pour avertir la droite sur la prévoyance professionnelle
Après un suspense inattendu, la droite et le Conseil fédéral terrassent la gauche et font passer la réforme de l’AVS. L’âge de la retraite des femmes se fixe à 65 ans. C’est une première depuis 1995. Un fossé se creuse entre Latins et Alémaniques
Au final, la révision de l’AVS a été acceptée de justesse par 50,57% de oui. Tous les cantons romands ont refusé ce projet. Le taux de participation est de 52,18%
La réforme AVS 21 veut flexibiliser l’âge de la retraite, mais certains retraités continuent déjà à travailler pour leur ancien employeur. Une solution intéressante en période de pénurie de personnel, mais qui a ses limites
OPINION. En mettant toutes ses forces à repousser AVS 21, la gauche se trompe de combat, défend le politologue Jean-Daniel Delley. C’est le deuxième pilier qu’il faut viser pour établir une meilleure égalité entre les rentes des femmes et des hommes
OPINION. La moindre espérance de vie en bonne santé des travailleurs moins formés et moins riches est un argument fort pour un service de retraite plus souple et différentiel, plaide le syndicaliste Jean-Claude Rennwald, pour qui en Suisse comme en France il y a assez d’argent pour combler les injustices
Son financement additionnel serait lui aussi accepté. L’initiative contre l’élevage intensif serait en revanche rejetée, tandis que la loi sur l’impôt anticipé ne réunit pas de majorité
A un peu plus de dix jours de la votation populaire, la sénatrice PLR et la conseillère nationale verte s’affrontent sur la réforme du premier pilier des retraites, et la hausse de l’âge de départ des femmes
OPINION. La permanence des écarts salariaux, la proportion de carrières incomplètes et la bonne santé du fonds AVS sont autant de raisons qui poussent à dire non à la réforme, défendent les socialistes Elisabeth Baume-Schneider et Martine Docourt
Les messages et affiches chocs des opposants roses-verts créent la polémique et agacent le camp bourgeois. Cette stratégie émotionnelle doit servir à mobiliser
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